
- Auteur : Chantal Grell
- Éditeur : Anonim
- Broché : 786 pages
- ISBN : 0729405028
- Date de sortie : 28 January 1995
- Évaluations : 4 sur 5 (21 évaluations)
Analyse sociologique de l'art au XVIIIe siècle, la manière dont sont reçues les oeuvres d'art auprès du public ou la manière dont elles sont produites. Il est ici question de goût, d'utilité ou des normes exigées par la représentation.
Si le XVIIIe siècle est généralement qualifié de «Siècle des Lumières», cette période se caractérise également par un véritable «retour à l'antique» au sein des différents États européens. Cet engouement, conforté par de nombreuses découvertes archéologiques dont les premières fouilles à Herculanum et à Pompéi (1738 et 1748), se manifeste notamment dans le domaine des recherches portant sur l’Antiquité romaine: les textes des Anciens font l’objet d’une relecture
Le siècle des Lumières fait renaître un profond intérêt pour l'éducation. Les lettrés d'alors relisent Plutarque et Quintilien où ils puisent des principes éducatifs inédits. Si Rollin questionne la bonne organisation de l'enseignement secondaire, Rousseau éduque l'Homme et construit son identité sociale, tandis que Condillac élabore une archéologie des savoirs afin de métamorphoser Ferdinand de Parme en prince éclairé et que Mme de Genlis prône les pleins pouvoirs de
Republicanism and imperialism are typically understood to be located at opposite ends of the political spectrum. In Imperial Republics, Edward G. Andrew challenges the supposed incompatibility of these theories with regard to seventeenth- and eighteenth-century revolutions in England, the United States, and France. Many scholars have noted the influence of the Roman state on the ideology of republican revolutionaries, especially in the model it provided for transforming subordinate subjects into autonomous citizens. Andrew finds an equally important parallel between Rome's
L'Art d'aimer, ce chef d'oeuvre d'Ovide, a eu une influence capitale sur les écrivains du siècle des Lumières mais ce n'est que maintenant que cet ouvrage fait l'objet de l'attention des dix-huitiémistes. En élaborant un 'art' d'aimer, Ovide comblait ce profond désir de théoriser le monde si difficilement saisissable des sentiments humains, désir qui a également été l'une des grandes obsessions du siècle des Lumières. Dans L'`Art d'aimer' au siècle
Du croquis à la peinture à l'huile, restées à l'état original ou diffusées par l'Intermédiaire de la gravure, seules ou en conjonction avec le récit viatique, les images du voyage en Orient véhiculent une image riche en contrastes et souvent ambivalente. Au siècle des Lumières, de l'Acropole et des Pyramides d'Egypte aux vestiges de l'Empire byzantin et aux prestiges de la Cour ottomane, il s'agit d'autant d'Images apparemment disparates, mais qui proposent un regard nouveau
La société idéale n'est plus seulement, pour les hommes du dix-huitième siècle, un âge d'or perdu, mais un avenir à construire. En valorisant les idées de progrès et de changements, penseurs, philosophes et écrivains envisagent le présent non plus par rapport au passé, mais par rapport à un avenir idéal. Ils s'efforcent également de le faire advenir, par le biais de l'architecture notamment. Au-delà des grands penseurs de la perfectibilité humaine, comme Condorcet ou
Palais et institution, cadre de l'événement et de la permanence, lieu où se matérialisent à la fois une doctrine et des pratiques, le Palazzo Mancini, siège de l'Académie de France à Rome de 1725 à 1804, est aussi un endroit extrêmement perméable : lieu de passage, d'échanges, de sociabilité, ouvert sur Rome, Paris et l'Europe. Cet ouvrage a pour objet d'étudier le palais et l'institution qu'il abrite, son fonctionnement, ses acteurs, ses pratiques. Ces dernières sont é